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Ne vous précipitez pas pour semer vos blés tendres d’hiver

Le spécialiste le rappelle, il ne faut semer du blé tendre que si le sol est suffisamment ressuyé.

Jean-Charles Deswarte, écophysiologiste chez Arvalis, met en garde concernant les semis de blé tendre car ils doivent absolument être effectués dans des conditions de sol suffisamment ressuyé.

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Plusieurs secteurs ont connu des difficultés pour implanter leurs céréales à la fin de 2023. « Dans le mois qui suit, s’il y a de bons créneaux, les agriculteurs vont solder leur assolement avec le blé tendre en stock », juge Jean-Charles Deswarte, d’Arvalis.

(© Arvalis)

Toutefois, passer en force sur des sols humides, comme en Bretagne, Normandie, Pays de Loire, Pas-de-Calais, où les implantations ont certainement peu avancé ce début d’année, reste un pari risqué, même en présence de gel temporaire. « Mieux vaut attendre un peu car la levée va durer plus d’un mois, et il y a encore une possibilité de gel ou de pluie, qui peut fermer la structure », estime-t-il.

Opter pour la bonne alternativité

Dans les secteurs concernés, le mieux est donc de vérifier que les sols sont suffisamment ressuyés. Arvalis recommande aussi d’intervenir sous réserve d’avoir des semences avec la bonne alternativité : dans le Nord-Ouest, à partir d’une note de 4 pour les semis de janvier et de 6 pour ceux de février ; et ailleurs, à partir de 5 en janvier et de 7 en février.

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